ASCENSION
Le mot ascension vient du substantif latin ascensio, « action de monter », qui vient lui-même du verbe ascendo, qui signifie « monter, gravir ». En grec ancien, le terme utilisé pour décrire cet événement est ἀνάληψις / análēpsis, dérivé de ἀναλαμβάνω / analambánô, « prendre en main, reprendre », il peut donc être traduit par « la prise ».
L’Ancien Testament évoque la montée au ciel de serviteurs de Dieu tels que Hénoch (Genèse 5:24) et Élie (2 Rois 2:11), mais dans le christianisme, le terme Ascension désigne exclusivement l’élévation de Jésus-Christ.
L'Ascension est un élément essentiel de la foi chrétienne : elle est mentionnée explicitement dans le Nouveau Testament ainsi que dans les deux credo, le Symbole des apôtres et le Symbole de Nicée-Constantinople.
Marc et Luc rapportent l’élévation de Jésus; Matthieu (28) évoque son discours d’adieu, et Jean parle du fait qu’Il va monter vers le Père (20:17).
L’Ascension est célébrée le quarantième jour à partir de Pâques. Elle marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples, la fin de sa présence physique sur la Terre après sa Résurrection, ainsi que son élévation au ciel.
Cet événement révèle de nombreuses vérités et enseignements encourageants pour nous.
1/ Elle affirme la divinité de Jésus
Jésus est Celui qui est descendu pour devenir semblable à nous (Philippiens 2:7), puis est remonté au ciel, après avoir « tout accompli », pour retrouver Son Père et ce qu’Il possédait auparavant : l’existence sous forme divine et l’égalité avec Dieu (Philippiens 2:6).
Jean 14:28 laisse entendre qu’Il aspirait à ce retour.
Le séjour de Jésus sur terre nous rappelle que les événements terrestres sont limités dans le temps, tandis que la nature et la bonté de Dieu manifestée par Son accompagnement sont éternelles. Alors, persévérons dans les épreuves !
De plus, l’Ascension, suivie du retour promis de Jésus, nous confirme l’existence du Royaume de Dieu, au-delà de ce monde, dont nous sommes déjà citoyens par la résurrection avec le Christ.
L’apôtre Paul nous exhorte à toujours rechercher et à affectionner les choses d’en haut, de ce Royaume (Colossiens 3:1-2).
Le fait que Jésus, avec un corps semblable au nôtre, soit entré dans le Royaume des cieux nous rassure également quant à notre destinée éternelle auprès de Dieu (voir 1 Corinthiens 15:21-23, 1 Thessaloniciens 4:13-17...).
2/ Il est physiquement absent, mais éternellement présent avec ceux qui croient
« Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Matthieu 28:20
C’est la présence physique de Jésus qui a pris fin mais les quatre évangiles rassurent les disciples : Il sera toujours avec eux par l’Esprit Saint.
Et nous en faisons encore aujourd’hui l’expérience, par Sa protection, Sa puissance ou par Sa Paix.
Le don du Saint Esprit est le premier bienfait de l’Ascension.
Le deuxième est l’intercession continuelle de Jésus fait à la droite du Père en notre faveur (Romains 8:34).
Sa prière nous accompagne chaque jour, jusqu’à la fin du monde.
C’est sans doute cette compréhension qui a rempli les coeurs des disciples de joie, malgré le deuil de la séparation d’avec Jésus (Luc 24:52).
3/ Il nous envoie en mission
« Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » Marc 16:15
Les quatre évangiles se concluent par la mention du départ du Christ et l’envoi en mission d’évangélisation des disciples.
Nous sommes appelés à prendre le relais de Jésus, à devenir des évangélistes visibles, en chair et en os, au sein de toute la création.
L’apôtre Paul a déclaré que Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » 1 Timothée 2:4.
Soyons donc zélés dans cette œuvre: le Seigneur nous équipe par Son Esprit, Il nous accompagne par Sa présence et par Son intercession. Ayons confiance !, ne nous a-t-Il pas dit que nous ferons de plus grandes œuvres que Lui ? (Jean 14:12).
4/ Il reviendra
« Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. » Actes 1:11
Celui qui croit attend aussi le retour du Seigneur. Ce retour est un fait certain, aussi réel que l’Ascension observée par les disciples, comme l’ont annoncé les deux anges dans Actes.
Cela nous invite à veiller, comme les apôtres nous le recommandent, afin d’être trouvés dignes et sans tache à Son retour.
« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ! » 1 Thessaloniciens 5:23
Conclusion
L’Ascension constitue une étape essentielle pour les chrétiens.
Elle semble être la fin d’une période bénie pour les disciples de Jésus, mais en fait, elle inaugure une ère meilleure et durable.
Jésus a dit « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous » Jean 14:16.
Le don du Saint-Esprit, accordé après que Jésus l’a demandé au Père depuis sa position céleste, marque le début de l’accomplissement de toutes les promesses pour ceux qui croient : salut, pardon, justification, vie éternelle.
Soyons des chrétiens remplis et conduits par l’Esprit de Dieu, des témoins fidèles de son amour jusqu’à son retour.
Hanta Raveloarimanga (29.05.25)
5ème dimanche de Pâques : LE NOUVEAU CIEL ET LA NOUVELLE TERRE
Dieu y sera pleinement présent, Apocalypse 21:1-5
Ce passage apocalyptique, visait surtout à encourager les disciples, qui étaient persécutés, à vivre pleinement leur présent.
Il dévoile ce qui est à venir : un monde renouvelé, meilleur, parce que Dieu y sera pleinement présent.
Mais la Parole de Dieu est là aussi pour nous encourager, en nous rappelant que celui qui Le cherche peut dès maintenant expérimenter Sa victoire, car Dieu fait toutes choses nouvelles, pour lui aussi.
I. LE NOUVEAU CIEL ET LA NOUVELLE TERRE
Le premier ciel, la première terre et la mer, selon Genèse 1, ont été créés par Dieu.
Tout était bon jusqu’au jour où, par sa désobéissance, l’homme a permis au Mal de corrompre cette création.
Comme l’exprime Romains 8:20 :
« Car la création a été soumise à la vanité, non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise. »
Depuis, la terre est devenue un champ de larmes, marquée par la mort et ses conséquences.
Dans Apocalypse 21, Dieu annonce qu’un jour, Il transformera toutes choses pour rétablir Sa volonté sur toute la création.
Cela se traduira par l’avènement d’un nouveau ciel, d’une nouvelle terre, d’une nouvelle Jérusalem, et la disparition de l’ancienne création.
Ce passage, ainsi que d’autres affirmations bibliques, attestent la réalité de ces événements à venir, à la fin des temps.
Ce sera un moment où éclateront la grandeur et la souveraineté de Dieu.
Ce sera une libération pour celui qui croit.
En effet , tout comme l’indique 1 Corinthiens 15, la puissance du Mal, symbolisée ici par la mer, disparaîtra, ainsi que la mort, les larmes, le deuil, les cris et la douleur.
Tout deviendra possible, car Dieu sera présent et habitera avec les hommes.
Cette Parole réconforte ceux qui sont persécutés, notamment les disciples qui ont souffert le martyre, en leur rappelant qu’ils connaîtront la libération et la paix auprès de leur Dieu, dans l’autre monde.
II. IL Y AURA LIBÉRATION PARCE QUE DIEU SERA LUI-MÊME AVEC EUX
Depuis l’Ancienne Alliance, Dieu a toujours affirmé qu’Il prend soin de ceux qui se tiennent en Sa présence et suivent Ses directives.
Les Israélites aspiraient à cette présence, mais peinaient à y demeurer, ce qui expliquait leurs épreuves.
Mais Jésus, dont l’autre nom Emmanuel signifie « Dieu avec nous » (Matthieu 1:23), est venu apporter la Nouvelle Création.
Bien que l’ancienne création subsiste encore, celui qui croit en Jésus vit déjà la présence réelle de Dieu en lui, dans son esprit, son cœur et sa vie.
En effet, en Jésus-Christ, nous sommes réconciliés avec Dieu (2 Corinthiens 5:19) :
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »
2 Corinthiens 5:17
Un verset en parfaite harmonie avec Apocalypse 21.
Romains 6:4 :
« Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi, nous marchions en nouveauté de vie. »
(voir aussi Colossiens 1:13)
Par les prémices de l’Esprit (Romains 8:23), tout devient possible.
Et :
« Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » Apocalypse 21:4
III. POUR NOTRE SALUT, RECHERCHONS LA PRÉSENCE DE DIEU EN JÉSUS
Car :
Nous vivrons un nouveau ciel, où tout est accessible grâce à Celui qui nous a réconciliés avec le Père ;
Une nouvelle terre, où le Mal ne régnera plus en nous, car « la mer n’est plus » ;
Nous habiterons la nouvelle Jérusalem, l’Église, épouse du Christ.
Il n’y aura plus de mer, plus de larmes, plus de mort, ni de deuil, ni de cris, ni de douleur.
Celui qui croit peut pleurer, souffrir la mort, le deuil, l’injustice et la douleur, mais il est soutenu, car il est entre les mains de son Dieu.
« Personne ne les ravira de ma main. » (Jean 10:28)
De nombreux textes bibliques confirment cette promesse.
Citons ces deux versets :
Romains 15:4 :
« Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. »
2 Corinthiens 4:8-11 :
« Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus ; portant toujours en notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps… »
Celui qui ne croit pas vit dans l’angoisse et le désespoir ;
celui qui croit, en revanche, vit dans l’espérance et la confiance.
Comment vivre dans la présence de Dieu ?
Matthieu 5:8 :
« Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! »
Cela implique :
• Dire non au péché et au mal, car Dieu est Saint (1 Pierre 1:15-16) et Lumière(1Jean 1).
« Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel… mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu. » (Romains 6:12-13)
• Ne pas aimer le monde, le milieu qui n’aime pas et qui ne loue pas Dieu, dominé par les convoitises et la rébellion.
« N’aimez point le monde ni les choses qui sont dans le monde, si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui» (1 Jean 2:15)
• Vivre une vie de repentance, sous la grâce de Jésus :
« Afin que par Lui, nous ayons la vie. » 1 Jean 4:9c
Ouvrons alors notre vie et notre coeur à Lui :
« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » Apocalypse 3:20
• Avoir une vie de prière et d’écoute de la Parole, pour vivre une communion vivante avec Dieu.
Vivre Sa présence par la prière c’est faire taire les différents types de bruits qui nous empêchent de vivre la communion avec Lui, et d’entendre Sa voix. C’est savoir s’isoler de tout afin de vivre un tête à tête authentique avec son Père céleste.
« Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Matthieu 6:6
La version en malgache qui est proche de l’original nous parle d’un lieu silencieux : « mivavaha amin’ny Rainao izay ao amin’ny mangingina ».
Le Cardinal Robert Sarah disait que la prière est rendue difficile aujourd’hui, notamment en Europe, à cause du bruit, des distractions et des voix multiples qui nous détournent de Dieu.
Disons alors comme Asaph, pour conclure :
« Pour moi, m’approcher de Dieu, c’est mon bien ; je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, afin de raconter toutes tes œuvres. »Psaume 73:28
Pasteur Hanta Raveloarimanga, Dijon 18/05/25
2e Dimanche après Pâques
« M’aimes-tu ?, pais alors mes brebis » Jean 21:1-17
Luc 5 et Jean 21 nous racontent en parallèle deux pêches miraculeuses. Il y a des points communs entre les deux récits, mais aussi de nombreuses différences, notamment concernant les disciples.
Entre ces deux épisodes, trois années se sont écoulées. Durant ce temps, les disciples ont :
• reçu l’appel de Jésus à devenir des pêcheurs d’hommes,
• reçu beaucoup de révélations sur le Maître et le Royaume des cieux,
• été enseignés en profondeur,
• développé un attachement sincère et affectueux envers Jésus.
Mais après la croix, dans le doute et la tristesse, ils pensaient que tout cela n’était qu’un beau rêve qui s’achevait. Alors qu’ils s’apprêtaient à abandonner, Jésus est venu les retrouver dans leur découragement. Il leur a montré que ce n’était pas la fin, mais la fin d’une étape – le commencement d’une autre : le vrai début de l’histoire.
I.« car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15:5c
Contexte concernant les disciples :
Jésus était de plus en plus absent physiquement, sans doute commençait-il déjà à les préparer à Son absence.
Et comme souvent, l’être humain n’aime pas trop le changement.
Il faut déjà souligner que le simple fait qu’ils soient sortis de la chambre haute est une victoire. Mais jusque-là, ils n’avaient pas l’habitude de faire quoi que ce soit sans Jésus.
C’est pourquoi Pierre réagit ainsi, entraînant les autres :
« Simon Pierre leur dit : Je vais pêcher. Ils lui dirent : Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent et montèrent dans une barque ; et cette nuit-là, ils ne prirent rien. » (Jean 21:3)
Ils commençaient à se détourner de l’appel que Jésus leur avait adressé, à oublier la mission :
« Désormais tu seras pêcheur d’hommes. » (Luc 5:10)
Parce que ce qu’ils voyaient et ressentaient ne semblait plus correspondre à cette promesse.
Mais Jésus ne pense pas comme eux.
Comme lorsqu’il est entré malgré les portes verrouillées, Jésus ne laisse jamais ses disciples dans l’ignorance, l’erreur ou le trouble.
Comment agit-Il ici ?
Simon croyait bien faire en retournant à ce qu’il savait faire : la pêche. Mais ils ne prirent RIEN, jusqu’au moment où Jésus leur donna une instruction. Ce n’est qu’en Lui obéissant qu’ils attrapèrent les 153 poissons.
L’enseignement commence :
• À travers la similitude des circonstances, Jésus leur rappelle leur premier appel.
• Quoi qu’ils fassent désormais, ils ont besoin de Ses directives pour réussir.
• Une fois sur la rive, Jésus, qui avait déjà préparé du poisson, leur demande aussi d’apporter de leur propre pêche. Cela symbolise une collaboration : Jésus est indispensable à l’œuvre, mais Il compte aussi sur la participation active de Ses disciples.
De la même manière aujourd’hui, le Seigneur compte sur nous pour conduire Ses brebis dans l’enclos de Son Royaume.
Ce ne sera pas facile, surtout parce que nous avons souvent tendance à vouloir agir sans Lui.
Mais Il ne nous laisse jamais seuls — Il vient toujours à notre secours, pour la gloire de Dieu.
À nous donc de reconnaître Sa présence et de recevoir les enseignements et les encouragements qu’Il nous donne, par Son Esprit, Sa Parole, et à travers ce que nous vivons.
II. CE QUE JÉSUS ATTEND DE NOUS (LE PLUS IMPORTANT À SES YEUX)
Dans le dialogue entre Jésus et Pierre — qui s’adresse aussi à tous les disciples — Jésus laisse ce qu’on pourrait appeler Son testament spirituel.
Et dans un testament, on confie ce qu’on a de plus précieux à des personnes de confiance.
Ce que Jésus confie ici, ce sont ses brebis et ses agneaux, c’est-à-dire ceux dont Il s’est toujours occupé.
A. Nous, l’Église, sommes Ses brebis et agneaux.
• Il nous aime profondément.
« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » (Éphésiens 5:25)
• Il sait que nous sommes faibles, comme les brebis et les agneaux, vulnérables, et que nous avons besoin d’aide.
Nous sommes entourés de tentations, exposés aux faux enseignements, surtout dans notre époque, et cela peut nous éloigner de la Vérité biblique.
B. Nous sommes aussi des bergers.
Jésus confie ses brebis à Pierre, qui représente le fondement de l’Église (l’assemblée des croyants).
« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » (1 Pierre 2:9)
Chaque croyant, équipé par l’Esprit de Dieu, est appelé à servir les autres croyants comme sacrificateur, c’est-à-dire comme intermédiaire, pour les conduire à Dieu, par la prière, l’écoute et les encouragements.
Ainsi, au sein de l’assemblée, chacun doit se sentir encouragé par ces paroles :
« Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare loin de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. » (Jacques 5:19-20)
Et surtout, ne jamais dire comme Caïn :
« Suis-je le gardien de mon frère ? » (Genèse 4:9)
En résumé :
Parce que nous sommes précieux à Ses yeux, Dieu nous confie à Son Église, un lieu où chacun peut s’aider, s’exhorter et grandir.
Cela est essentiel, surtout dans un monde où vivre sa foi devient une véritable mission impossible.
III. COMMENT CONTINUER L’ŒUVRE DU BON BERGER ?
Avant de nous confier une mission, le Seigneur prend le temps de faire une mise au point avec chacun, comme Il l’a fait avec Pierre.
• Son appel et Sa promesse sont immuables, peu importe nos faiblesses.
« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16:18)
• En demandant trois fois « M’aimes-tu ? », Jésus vient guérir le cœur de Pierre.
Il efface tout doute, toute peur, toute culpabilité après le triple reniemen. Il lui rappelle que l’amour pour le Maître est ce qui doit motiver tout le reste. Cet Amour le conduira à faire ce qui est important aux yeux du Maître : paître ses brebis.
Car c’est le Seigneur qui nous appelle, comme le dit Jean 15:16, et c’est Lui qui nous équipe pour les bonnes œuvres qu’Il a préparées d’avance (Éphésiens 2:10), Notre Dieu, qui voit tout, nous transforme, nous relève et nous ajuste à chaque fois que c’est nécessaire, par l’action du Saint-Esprit, comme Il l’a fait avec les disciples.
• « Que tout ce que vous faites se fasse avec amour ! » (1 Corinthiens 16:14)
La Bible révèle que Dieu est amour. Tout ce qui vient de Lui ou est fait pour Lui doit être fait par amour.
Si nos activités dans l’Église sont motivées par autre chose (la reconnaissance, le devoir, la pression…), cela peut vite mener à la frustration, à la lassitude ou au découragement.
La Bible emploie deux mots pour “aimer” :
• Phileô : un amour d’affection, mais limité
• Agapaô : un amour volontaire, profond et inconditionnel, tel que l’amour par lequel Dieu l’homme.
Dans Jean 21:15-17, Pierre parle trois fois d’amour avec phileô, mais Jésus emploie deux fois agapaô.
Il veut élever Pierre vers un amour plus fort, celui que Dieu veut nous voir vivre.
Ce même amour est essentiel pour paître les brebis.
C’est souvent difficile, mais c’est dans l’amour de Dieu ( voir Matthieu 5, 6, 1 Corinthiens 13, 1 Jean 4,...) que nous puisons la force de continuer.
Le Seigneur compte sur chacun de nous
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. » (Jean 14:12)
pour :
• annoncer l’Évangile au monde,
• et aussi au sein de Son Église, où chaque membre, quel qu’il soit, a besoin du soutien des autres.
Il nous équipe de Son Esprit et de Son amour pour cette mission.
Et même dans l’épreuve, les oppositions ou les découragements, Il revient toujours à nous, pour nous fortifier, nous recentrer, ou nous redonner un nouvel élan.
Même Pierre et Paul en avaient besoin. Et au bout du chemin, il y avait la gloire de Dieu.
Pasteur Hanta Raveloarimanga (2ème dimanche après Pâques)
1er Dimanche après Pâques
« Ne sois pas incrédule, mais crois. » – Jean 20:27b
(Prédication 1er dimanche après Pâques —Jean 20:19-31)
L’homme ne retrouve le vrai bonheur qu’en revenant vers son Créateur, qui désire rétablir en lui la communion perdue dans le jardin d’Éden, en venant habiter en lui par Son Esprit.
S’ouvrir à cette communion, c’est croire — ce qui est difficile dans un monde où l’Adversaire cherche à attirer l’homme vers ce qui est visible, mais éphémère et trompeur.
Jésus est venu pour raviver la foi, à commencer par celle de ses disciples, après ce qu’ils avaient vécu durant Sa Passion.
LES DISCIPLES SANS JÉSUS C’EST LA MORT DANS L’ÂME
Les disciples, parce qu’ils ne croyaient pas aux promesses faites par Jésus et restaient très attachés à Sa présence physique, étaient complètement désemparés.
Ils avaient peur des Juifs, craignaient pour leur vie.
Ils s’inquiétaient de leur avenir, qui semblait pourtant prometteur avec Jésus, au point qu’ils avaient tout quitté pour Le suivre.
Ils étaient remplis de tristesse et de déception.
Alors, ils se sont enfermés dans leur détresse, repliés sur eux-mêmes dans la chambre haute.
MAIS POURQUOI CETTE INCRÉDULITÉ ?
- Les disciples avaient du mal à comprendre et à retenir les enseignements de Jésus, car ils n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit.
- De manière générale, si le Saint-Esprit ne fait pas son œuvre dans un cœur, le « vieil homme » – aussi appelé la chair dans la bible, cette nature pécheresse héritée d’Adam – reste sous l’influence du diable.
Or, le diable est menteur depuis Éden.
Il insuffle à l’homme que :
• Ce qui compte le plus, c’est ce monde. C’est logique : il en est le prince. Et si Dieu n’y règne pas, c’est lui qui prend la place du maître.
Jésus dit que ceux qui ne croient pas concentrent leur intérêt, leur temps et leur énergie sur les choses terrestres.
« Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. » – Matthieu 6:32
Et Il prévient alors :
« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; » – Matthieu 6:19
« Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » – Matthieu 6:21
Un autre mensonge du diable :
• L’homme peut tout faire. Il est maître de sa vie, il n’a besoin de personne, surtout pas d’une aide invisible. Il est son propre dieu.
« Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » – Genèse 3:5
Alors, la prière et la Parole de Dieu perdent tout attrait. L’homme devient fatigué, insatisfait, chargé.
- Le chrétien, lui, a reçu le Saint-Esprit. Il n’est donc plus sous le joug du diable. Mais s’il ne veille pas, s’il ne reste pas sous l’exhortation constante de l’Esprit de Dieu, il souffre aussi, jusqu’à ce qu’il rende à Dieu toute autorité dans sa vie.
LA VRAIE SOLUTION POUR L’HOMME , C’EST DIEU, PAR SON MESSIE JÉSUS
Le salut de l’homme vient des réalités invisibles, pour sa vie présente et son avenir.
« Un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » – 2 Corinthiens 4:18
Alors, qui es-tu ? Un incroyant (païen, gentil) ? Ou un croyant, autrement dit, quelqu’un qui croit et attend dans la foi un secours invisible ?
La venue de Jésus a tout changé pour les disciples, quand bien même Il n’était pas le roi humain puissant qu’ils espéraient.
Ce qu’Il leur apportait concernait le domaine spirituel, mais cela leur suffisait, en réalité.
Il est Roi spirituel, le Messie, le Fils de Dieu, la source de la vie (Jean 20:31).
JÉSUS FRANCHIT LES VERROUS
Comment Jésus a-t-il sauvé ses disciples ?
Il a franchi les verrous. Autrement dit, Il a brisé ce que l’homme avait mis en place et qui le retenait dans son malheur.
Il n’est pas resté loin des disciples incrédules, notamment Thomas.
Il voit les faiblesses, mais ne s’y arrête pas.
Sinon, Il ne serait pas revenu une deuxième fois, encore en franchissant les verrous.
Quelle assurance pour nous, qui sommes aussi Ses disciples !
Il est Esprit, Il voit tout, y compris notre cœur.
Il ne laisse pas dans la confusion ceux qui s’attendent à Lui.
Il vient à nous, malgré notre manque de foi ou nos péchés.
Mais Il attend de nous que nous Lui soyons attachés, que nous Le cherchions par la prière et par la Parole.
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ; » – Jean 6:37
ET IL NOUS APPORTE LA VIE
Il se présente tel qu’Il est : le Messie, le Fils de Dieu, le Maître de tout, le vainqueur.
Son objectif : que nous ayons la vie.
« Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » – Jean 20:31
Par Sa résurrection, tout devient possible :
1. Il donne le Saint-Esprit en soufflant (Jean 20:22)
Son souffle rappelle la nouvelle création en Lui.
Or, tout ce que Dieu crée est bon. Il n’y aura plus de chute comme à Éden, car l’adversaire a été vaincu à la croix.
Nous sommes entrés dans une nouvelle alliance avec Dieu, qui nous donne la vie.
Par Sa résurrection et notre baptême, nous avons reçu l’Esprit ; à nos nous de nous laisser conduire par Lui.
2. Il donne la Paix : dans nos peurs et nos déceptions
• Il restaure notre relation avec Dieu, notre Père.
« Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas d’iniquité, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! » – Psaume 32:2
Nous avons alors la paix avec Dieu, et cela nous rend heureux.
• Il restaure nos relations avec les autres.
En recevant le pardon de Dieu, nous devenons capables de pardonner aux autres. Cela nous procure une paix intérieure profonde.
• « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Faire les œuvres du Seigneur c’est vivre une vie en abondance (Jean 10:10).
Nous sommes appelés à être des porteurs de paix.
Beaucoup doutent encore de l’amour de Dieu. Jésus nous envoie leur révéler un Dieu miséricordieux, qui a donné Son Fils pour que l’homme soit pardonn et réconcilié avec Lui.
« Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,
« Qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » – 1 Timothée 2:3,4
Pour cette œuvre, Il nous donne Son Esprit et Il nous prend en main, comme Il a pris en main les disciples, et comme Lui-même a été pris en charge par Son Père.
Nous vivrons alors la communion qui existait entre eux : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé », et nous permettra d’accomplir toutes choses.
Il a également souffert, mais d’une souffrance toujours limitée dans sa durée et dans son intensité, durant laquelle Il nous soutient et nous accompagne.
Ce sera alors une vie où règnent la paix et le bonheur au plus profond de notre être.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. » Jean 14:27
Ce que Jésus a apporté à ces âmes désemparées qu’étaient les disciples les a réveillés et préparés à devenir, par la suite, de véritables ambassadeurs de la foi et des évangélistes efficaces. Notre foi en est la preuve !
ET NOUS, AUJOURD’HUI ?
« Cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Cesse d’être incrédule et tu verras la manifestation de Son amour et de Sa puissance pour ton bien.
Cesse d’être incrédule ou de vivre comme un incrédule, et tu expérimenteras la paix et une vie de confiance en Dieu.
Qu’est-ce qu’un croyant ?
C’est celui qui croit à l’invisible, qui fait confiance à Dieu, même quand Ses réponses semblent lointaines ou incompréhensibles.
C’est celui qui espère, même quand tout semble perdu.
Être croyant, c’est attendre le salut de Dieu, même quand tout va mal – dans l’Église, dans l’évangélisation, ou dans la vie personnelle.
« Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. » – Matthieu 5:11
« Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. » – 1 Pierre 4:13
« Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. » – 1 Pierre 4:14
En résumé, le croyant est quelqu’un que Jésus qualifie d’ « heureux ».
« Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » – Jean 20:29
Un matin, alors que Luther était déprimé et découragé, sa femme arriva vêtue de noir.
Il lui demanda ce que signifiait ses habits de deuil, elle répondit : « N’as-tu pas appris la nouvelle ? Dieu est mort. »
Luther comprit alors l’absurdité de son attitude.
Et nous aussi, parfois, devons nous rappeler : Dieu est vivant, et nous vivrons aussi !
Laissons-Le franchir les verrous de notre vie : ce sera notre salut.
Jésus veut encore aujourd’hui que nous, chrétiens du 21e siècle, comptions sur Lui dans nos souffrances, nos inquiétudes, nos peurs.
Beaucoup de choses peuvent nous enfermer dans la « chambre haute » de notre vie.
Mais Il veut être là et agir, si nous Le laissons faire.
Il est notre Ami, notre grand frère, notre Sauveur, notre Dieu : c’est cela être chrétien.
Et Il veut aussi compter sur nous, comme Il l’a fait avec les onze disciples.
Il a de bons projets pour chacun de nous.
« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » – Éphésiens 2:10
« Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » – Jean 20:31
Pâques (prédication du dimanche de Pâques)
Jean 20:1-9
(Pâques 2025)
Les récits des quatre évangélistes sur la résurrection varient ou se complètent.
Mais il y a une certitude concernant les femmes qui suivaient Jésus : elles sont restées jusqu’au bout de la nuit, vivant la crucifixion, la mort et l’enterrement de de leur Maître.
Le lendemain, elles furent les premières au tombeau.
Elles étaient un modèle d’attachement et de fidélité en Jésus
Même si elles doutaient de la résurrection de Jésus, elles s’attachaient à leur Maître, en la personne de Jésus.
Il fut celui qui se disait Fils de Dieu, un modèle d’amour (pour tout le monde, y compris les ennemis), une manifestation de Dieu, et celui qui a enseigné :
le Royaume des cieux,
le pardon,
la justice du cœur,
l’humilité et le service envers les autres,
la foi qui peut soulever une montagne,
le rejet de l’hypocrisie religieuse,
le détachement des richesses,
la paix,
la vie éternelle par la foi en Lui.
...
Les femmes étaient un modèle d’attachement et de foi envers ce qui allait se passer
Leur foi, en ce moment-là, leur faisait croire que Jésus avait disparu physiquement, mais elles Lui faisaient confiance pour la suite.
Ce qui rappelle la foi de ce prêtre d’un film qui s’intitule « Le Tombeau »: on lui a fait croire qu’on avait retrouvé le corps du Christ. Il a alors répondu que, quelles que soient les preuves qu’on lui présenterait, sa foi conclurait toujours que Jésus reste son Maître et Sauveur.
La situation que vivaient ces femmes avant d’arriver au tombeau est souvent à l’image de ce que nous vivons.
Jésus nous paraît souvent lointain, silencieux, impuissant, quand les soucis, les angoisses, les déceptions ou les souffrances nous en persuadent.
Mais, comme les femmes, même dans ces situations – et surtout dans ces situations – attachons-nous au Seigneur.
Nous, chrétiens du 21ᵉ siècle, nous avons la grâce de vivre dans un contexte de liberté religieuse, avec la Parole de Dieu à portée de main, ainsi que la vie de l’Église.
Tout cela nous rappelle les promesses de Dieu pour chaque situation difficile.
Nous vivons avec ce Jésus, certes invisible à nos yeux, mais qui se révèle de manière évidente à celui qui croit :
« Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » Jean 20:29
Jésus nous est invisible, et parfois, nous sommes convaincus qu’Il est absent lorsque nous traversons des difficultés. Mais Il dit :
« Ne crains pas, crois seulement. » Marc 5:36
L’épître aux Hébreux (11:1) nous enseigne que « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »
Autrement dit, croire le Seigneur c’est saisir comme réel et déjà accompli le secours qu’Il prépare pour nous.
Elles sont passées de l’obscurité à la lumière
Ces femmes ont eu le courage de sortir alors qu’il faisait encore nuit, grâce à l’amour et à l’attachement qu’elles avaient pour le Seigneur.
Elles vivaient sûrement cette promesse de l’Écriture :
« Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. » Ésaïe 41:10
Et elles se souvenaient sûrement de cet enseignement de leur Maître :
« Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » Matthieu 24:13
Un salut pour cette vie, mais aussi le salut de l’âme.
Et il y aura sûrement le salut, parce que Jésus est vivant.
Souvent, notre cheminement avec le Seigneur est comparé à un passage dans un tunnel : un moment dans l’obscurité plus ou moins long, mais qui conduit à la lumière.
C’est exactement ce que vivaient ces femmes : elles marchaient dans l’obscurité, mais au bout du chemin, il y avait la lumière — la pierre était roulée et Jésus était vivant.
Et c’était la fête !
Elles allaient probablement au tombeau à reculons… mais elles sont reparties en courant, pleines de joie !
C’était la fête parce que Jésus est revenu !
Le plus dur dans un deuil, c’est l’absence définitive de l’être cher.
Mais là, Jésus est vivant, et Il sera de nouveau présent dans leur vie — physiquement pour un temps, et en Esprit pour toujours.
Parce qu’Il est ressuscité :
C’est la fête pour nous aussi par Sa présence
« Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Matthieu 28:20b
Oui, par Son Esprit, Il ne quitte plus ceux qui croient en Lui.
Il nous apporte encore aujourd’hui tout ce qu’Il a déjà apporté aux disciples jadis quand :
Il a pleuré avec Marthe et Marie,
Il a guéri la belle-mère de Pierre,
Il a enseigné, encouragé, calmé la tempête…
C’est la fête parce que Jésus a vaincu tous ses ennemis et les nôtres :
ceux qui L’ont tué, le Monde,
les puissances spirituelles mauvaises.
« Après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. » 1 Corinthiens 15:24b
« Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. » 1 Corinthiens 15:27
« La mort a été engloutie dans la victoire. » 1 Corinthiens 15:54
La dernière parole de Jésus sur la croix prend alors tout son sens : « Vita » ou « Tout est accompli ! »
Et désormais :
« Tout est possible à celui qui croit. » Marc 9:23
C’est une parole de Jésus, et elle est valable pour chacun de nous.
Quand nous comptons sur Lui et que nous Lui faisons confiance, nous ne serons jamais déçus.
Il manifeste Sa gloire dans nos vies, Il répond à nos prières, parce qu’Il est vivant et présent !
Pâques est donc la plus grande des fêtes chrétiennes. À Madagascar d’ailleurs le lundi de Pâques est vraiment une institution !
Mais alors,
Pourquoi la fête ne dure-t-elle pas ?
Jésus n’est plus six pieds sous terre, Il est vivant, Il entend nos prières, et Il est prêt à agir pour nous secourir.
La plupart des chrétiens meurent de soif alors qu’ils vivent près d’une source d’eau vive, et que Dieu est capable de faire infiniment plus que ce qu’ils n’osent jamais imaginer (Éphésiens 3:20)
Souvenons-nous : comme les femmes disciples de Jésus, attachons-nous à Lui.
Jésus n’a-t-Il pas enseigné :
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
C’est le premier et le plus grand commandement. » Matthieu 22:37-38
L’aimer, parce qu’Il nous a aimés le premier, et parce que c’est notre voie de salut, pour cette vie et pour l’éternité.
L’aimer, c’est être toujours avec Lui.
L’aimer, c’est lui donner la priorité dans notre vie, dans nos choix, dans nos prises de décisions.
L’aimer, c’est attendre patiemment et avec confiance Son secours.
Et au bout, il y a la vie.
Conclusion :
Notre foi peut être faible, et nous pourrions nous sentir indignes, devant Dieu ou devant les autres.
Mais attachons-nous à Jésus, et nous verrons : ce sera une vie de triomphe et de fête, même au milieu des épreuves de ce monde.
Et, comme les femmes se sont pressées d’annoncer la résurrection, devenant ainsi les premiers évangélistes, acceptons nous aussi d’être les envoyés de Jésus, et de proclamer la Bonne Nouvelle autour de nous.
Montrons, par notre témoignage, notre attachement au Seigneur, qui nous permet de vivre une vie de fête avec Le Réssuscité !
Pasteur Hanta Raveloarimanga (Pâques 2025)
Appel à la repentance – Luc 13:1-9
Ce passage nous éclaire sur la nature de Dieu d’un côté, et sur celle de l’homme de l’autre. Dieu est Saint,
Juste et Amour, tandis que l’homme demeure incapable de s’affranchir du mal et de ses péchés. Ainsi,
tout être humain a besoin de se repentir.
1. La souffrance n’est pas nécessairement un châtiment divin
Dans la première partie du passage (v1-5), Jésus dialogue avec des personnes qui évoquent deux
tragédies : d’une part, des Galiléens massacrés par Hérode alors qu’ils offraient des sacrifices, et d’autre
part, dix-huit personnes écrasées par l’effondrement de la tour de Siloé.
Le premier enseignement que Jésus transmet ici est que le malheur ou la souffrance ne sont pas
forcément des châtiments de Dieu. Il réfute implicitement la croyance de ses interlocuteurs selon laquelle
ces victimes auraient été plus pécheresses que les autres.
Cette pensée découle d’une compréhension ancienne selon laquelle la souffrance serait toujours la
conséquence directe du péché, comme en témoigne la malédiction d’Adam et Ève après leur
désobéissance, ou encore l’Alliance conclue au mont Sinaï, qui stipulait que l’obéissance à Dieu
conduirait à la bénédiction, tandis que la désobéissance entraînerait la malédiction.
(cf. Romains 6:23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie
éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »).
Cependant, Dieu, qui est Juste et Saint, est aussi un Dieu d’Amour, de miséricorde et de sagesse. Il agit
selon sa volonté souveraine.
Dans l’évangile de Jean, l’exemple de l’aveugle-né illustre cette réalité : sa cécité n’est pas due à un péché
personnel ou familial, mais sert à manifester la gloire de Dieu (Jean 9).
De même, Job, bien qu’homme intègre, a connu de grandes souffrances. Son histoire nous enseigne que
l’homme ne peut toujours comprendre les desseins de Dieu, mais il est appelé à lui faire confiance.
2. L’appel universel à la repentance
Le deuxième enseignement de Jésus est que tous doivent se repentir. Il ne fait aucune distinction lorsqu’il
affirme : « Si vous ne vous repentez pas, vous périrez TOUS pareillement » (Luc 13:3,5).
L’apôtre Paul rappelle cette vérité dans Romains 3:10, 23 : « Il n’y a point de juste, pas même un seul.
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »
Ces paroles doivent nous conduire à l’humilité :
• S’humilier devant Dieu en reconnaissant notre état de pécheur, en confessant nos fautes et nos
faiblesses sous l’éclairage du Saint-Esprit (Jean 16:8).
• S’humilier face aux autres en réalisant que, devant Dieu, nous ne sommes pas meilleurs qu’eux. Nous
devons éviter de juger ceux qui souffrent et de jalouser ceux qui sont bénis, car Dieu agit
souverainement (Romains 9:14-18). Au contraire, nous sommes appelés à prier pour eux, à les ramener
à Dieu, avec amour et sous la conduite du Saint-Esprit (Jacques 5:19-20), et à nous réjouir avec eux
dans leur bonheur (1 Corinthiens 12:26 ).
Nous devons aussi être reconnaissants, car Dieu vient vers nous pour nous sauver. Jésus, dont le nom
signifie « Dieu sauve », est le seul moyen de justification pour l’homme, en nous accordant le pardon par
grâce mais pas seulement.
3. La parabole du figuier stérile (Luc 13:6-9)
Dans la seconde partie du passage, Jésus illustre son message par la parabole du figuier stérile.
• Le propriétaire représente Dieu, qui attend des fruits de sa création.
• Le vigneron symbolise Jésus, qui intercède et supplie le propriétaire d’accorder encore du temps au
figuier avant de le couper.
Ce figuier stérile, c’est l’homme pécheur.
Le sort de ceux qui refusent de croire : ils seront comme ce figuier coupé. Cette perdition est éternelle,
mais elle commence dès cette vie : sans Dieu, l’homme est privé de paix, de joie et d’espérance. Il est
comme plongé dans l’obscurité spirituelle.
Cependant, tant que le figuier tient encore debout, il y a de l’espoir.
Jésus nous envoie l’annoncer « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6), afin que ceux qui ne croient pas
puissent encore se tourner vers Lui. Il a donné sa vie pour qu’ils aient la vie et qu’ils viennent à la
Lumière. Jésus a promis : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:37).
Beaucoup sont venus à Lui et ont été accueillis : le brigand sur la croix, Corneille et sa famille... Jésus a
dit : « Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. » (Luc 5:32).
Il s’est révélé à Saul de Tarse, sur le chemin de Damas, tandis qu’il pourchassait les chrétiens.
Plus tard, Paul confesse : « Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis
le premier.» (1 Timothée 1:15).
Pour celui qui croit : vigilance et fidélité
Celui qui croit doit veiller, car il peut devenir un serviteur infidèle. Jésus évoque souvent, dans les
évangiles, ces croyants qui, faute de vigilance, se laissent dominer par la chair. L’exemple des chrétiens de
Corinthe illustre ce danger : bien qu’ils croyaient, ils vivaient comme des païens. Paul les qualifie de
croyants charnels.
Un tel croyant est semblable au figuier qui ne porte pas de fruits et qui, à terme, risque d’être coupé. Il a
donc besoin de l’aide du vigneron aussi.
Soyons alors attentifs aux enseignements de Jésus pour demeurer dans la volonté de Dieu et porter du
fruit pour sa gloire :
• Se laisser remplir et conduire par le Saint-Esprit, que Jésus nous accorde et qui peut nous rendre
conformes à la volonté divine. Il nous donne la force de renoncer à la chair, dominée par le péché.
Le chrétien fidèle ne faisant plus ce qu’il veut mais ce que Dieu veut (cf Galathes 2:20).
• S’attacher à la Parole de Dieu, qui est une lampe à nos pieds. Avant toute décision, méditons les
Écritures, car elles nous instruisent, nous avertissent et nous gardent sur le bon chemin. « Je serre ta
parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi. » Psaumes 119:11
• Avoir une vie de prière, afin d’être plus à l’écoute du Saint-Esprit que de notre nature charnelle. La
prière nous ancre en Dieu et nous fortifie dans l’invisible.
Prennons modèle sur Jésus qui intercède pour nous sans cesse auprès du Père.
Conclusion : La fidélité de Jésus envers nous
Soyons reconnaissants, car nous sommes précieux aux yeux du vigneron. Jésus combat pour notre salut.
Il a promis : « Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:20).
Son sang versé à Golgotha est le seul moyen de notre justification devant la sainteté de Dieu. Nous
recevons cette justification gratuitement, par la repentance.
Mais Jésus attend de nous que nous soyons à l’écoute de ses directives, veillant et priant pour ne pas
tomber (Matthieu 26:41).
En ce temps de Carême, mettons ces enseignements en pratique, pour notre salut et pour la gloire de Dieu.
Pasteur Hanta Raveloarimanga
Ministère de réconciliation
Lectures :
Luc 15. 1 – 3 et 11 – 32
2 Corinthiens 5. 17 – 21
Dans cette parabole, nous avons toujours une vision de 2 frères, l’ainé qualifié trop rapidement de « sage », et le cadet « fou ». Mais les qualités « sage » et « fou » n’ont été mentionnées nulle part dans cette parabole, et la conclusion de Jésus n’a pas été simpliste et binaire, de prendre exemple sur l’un et d’éviter de devenir comme l’autre.
Bien évidemment, le frère cadet a très mal commencé son histoire, puisqu’il avait décidé de vivre loin de son père, et malheureusement et sans surprise, il était tombé dans la misère. Mais il a très bien terminé, puisque le qualifié de « fou » avait la « sagesse spirituelle » de vouloir se repentir et de revenir auprès de son père, le principal objectif de la mission de Jésus sur terre que nous devrions poursuivre : « le ministère de réconciliation », mais non pas le ministère de jugement (en tout cas, pas encore). Malheureusement, tous les pécheurs n’ont pas cette attitude de vouloir revenir à Dieu malgré la misère spirituelle où ils se trouvent. « Heureux ceux qui ont faim et soif… Matthieu 5. 7 », le frère cadet avait réellement faim d’une vie meilleure, une des qualités citées par Jésus lors du sermon sur la montagne.
Mais qui représente le grand frère, et comment peut-on vraiment le qualifier ?
La lecture dans Luc 15. 1 – 3 évoque 3 personnages : les pécheurs ; Jésus ; les pharisiens et les scribes. La parabole (versets 11 – 32) fait mention également de 3 personnages : le père ; le fils cadet et le fils ainé. Le père représente Dieu, incarné en la personne de Jésus, le frère cadet représente les pécheurs qui se sont rapprochés de Jésus (les pécheurs qui se repentent), et le frère ainé représente par déduction les pharisiens et les scribes, l’équivalent à notre époque des personnes qui se considèrent comme des chrétiens, qui sont dans la routine religieuse mais qui sont curieusement en désaccord avec Dieu.
D’ailleurs, comment peut on qualifier une personne qui se considère comme chrétien, mais qui est en désaccord avec Dieu ? La réponse peut être très grave, selon Esaïe 45. 9 « Malheur à qui conteste avec son Créateur ! … », le grand frère était en réel danger spirituel, car contester signifie être incrédule (manque de foi), la foi qui est, souvenons-nous, la seule façon de recevoir le salut et d’être agréable à Dieu. Nous pouvons pleurer, nous lamenter, nous pouvons demander soutien à Dieu si les épreuves nous paraissent trop dures, Jésus lui-même a fait pareil à Gethsémani face à la croix, mais contester et murmurer n’ont rien à voir avec les prières de supplications, ce sont des attitudes très graves raison pour laquelle Jésus était souvent en colère contre les pharisiens et les scribes, non seulement ils étaient un danger spirituel, mais ils mettaient également les autres en danger par leur mauvais témoignage (lisez Matthieu 23). Je suis convaincu que si le petit frère était parti, l’attitude du grand frère y était pour quelque chose.
Message :
Nous avons reçu tellement de leçons sur l’histoire du frère cadet, mais aujourd’hui j’ai choisi d’adresser un message à nous chrétiens, à nous grands frères, qui avons décidé de rester dans la maison de notre Père. Ne soyons pas comme les pharisiens et les scribes qui s’indignaient que Jésus reçoive les pécheurs repentants, ne soyons pas des obstacles (des ennemis !!!) à la mission de Dieu. Si nous avons décidé de rester, soyons en communion avec notre Père, ce qui signifie, avoir la même vision, le même objectif, la même mission que notre grand frère Jésus-Christ, soyons ses ambassadeurs, soyons ses collaborateurs, la maison de notre Père qui est l’église est avant tout un ministère de réconciliation. Nous connaissons parfaitement bien la première qualité d’un enfant de Dieu, être un artisan de la paix, comme disait Jésus : « heureux ceux qui procurent la paix car ils seront appelés fils de Dieu… Matthieu 5. 9 »
Rivo RAOBISON
Matthieu 13:1-23
(Études bibliques FPMA Dijon, 22 février 2025)
Cette question pourrait nous être posée face à la réponse de Jésus quand les disciples Lui ont demandé pourquoi Il utilisait des paraboles :
Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné.(v11)
Jésus sous-entend qu’il y a ceux qui connaissent et ceux qui ne connaissent pas les mystères du Royaume.
Dans la Bible, connaître ne signifie pas seulement être renseigné sur quelque chose ou quelqu’un mais implique une compréhension puis une relation intime physique ou morale avec. S’il s’agit de Dieu et des mystères de Son Royaume, les connaître c’est leur obéir et leur donner une priorité dans la vie
Au chapitre 13 de Matthieu, Jésus est confronté à une certaine inefficacité de l’annonce de l’Évangile, notamment envers sa propre famille et envers la foule juive. Jean 2:25 dit qu’ « Il savait de lui-même ce qui était dans l’homme ».
Mais cela ne l’a pas arrêté d’enseigner. Par contre, Il parlait des mystères du Royaume des cieux par des paraboles, ce qui divisait l’auditoire en deux. D’un côté il y avait la majorité, des Juifs, qui ne comprenaient pas trop les enseignements et qui n’en tiraient donc rien, de l’autre une minorité, constituée par ses disciples, qui éprouvaient aussi une certaine difficulté de compréhension, mais qui ont cherché à comprendre avec l’aide de leur Maître.
QUI SONT CEUX QUI NE CONNAISSENT PAS LES MYSTÈRES DU ROYAUME DES CIEUX ?
Ce sont ceux que Jésus définissent au 3ème personne du pluriel (ils, leur, ceux) aux versets 11-15, représentés par les Juifs incrédules.
Ils n’écoutent pas réellement (endurcissement).
Les Juifs : avaient une certaine conviction religieuse et ils ne voulaient pas changer.
« Coeur insensible »(v15) sous-entend une foi superficielle, une relation avec Dieu qui n’est pas authentique, qui n’atteint pas le coeur.
Ils pratiquent une lecture superficielle des enseignements sans essayer de capter la profondeur du message et de connaître Celui et ce qui est invisible derrière.
Selon les exemples de la première parabole, ils correspondent aux types 1 et 2 de terrain ainsi qu’ aux ivraies semées dans la 2 ème parabole.
Ce sont ceux qui ne s’intéressent pas à Dieu ou à Ses enseignements(semence le long du chemin ou ivraies), ceux qui s’intéressent mais superficiellement seulement(semence sur le rocher), qui entendent mais qui sont accaparés par les choses du monde (épines).
Ils ne cultivent pas une vraie relation avec Dieu :
ne veulent sacrifier quoique ce soit pour Lui
-ne veulent pas dépenser du temps pour Lui
-ne veulent pas sacrifier ou renoncer à leur confort ou à leur bien-être, à leur richesse, à leurs droits, à leur honneur, à leurs distractions...
Ils ne donnent pas la priorité à Dieu et aux œuvres de Dieu, ils se disent peut-être croyants mais ils se comportent exactement comme les incroyants dans leur vie et dans leur cœur.
Par ignorance, leurs jugements sont erronés et les poussent souvent à des mauvais choix.
Ils ne connaissent et ne vivent pas les trésors du Royaume des cieux.
« Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J'oublierai aussi tes enfants. » Osée 4:6
QUI SONT CEUX QUI CONNAISSENT LES MYSTÈRES DU ROYAUME DES CIEUX
D’après Jésus ils sont ici représentés par ses disciples.
Les disciples étaient ceux qui ont entendu l’appel et ont tout quitté pour suivre Jésus sur le champ (sans attendre). En effet, ils étaient convaincus qu’Il était l’envoyé de Dieu pour sauver Son peuple, et ils se sont engagés envers Lui corps, âme et esprit.
Jésus enseignait aussi que celui qui voudrait Le suivre devra l’aimer plus que tout, renoncer à lui-même et porter sa croix, c’est à dire être prêt à souffrir et à faire des sacrifices pour Lui (Matthieu 10:37, Marc 8:34-38).
C’est l’état d’esprit qu’attend Jésus, le reste c’est Lui qui s’en occupe.
Les disciples étaient des gens simples, pour la plupart, ils ne comprenaient pas non plus les paraboles mais Jésus prit, pour eux, le temps de les expliquer (v18, 36).
« 11Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné.
12 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a. »
À celui qui Le suit à la manière des disciples, tout est donné. À commencer par le Saint Esprit, qui lui apprend et qui le convainc de l’obtention de tous les dons en Jésus.
Ces dons spirituels, nous les trouvons dans les mystères du Royaume.
C’EST QUOI LES MYSTÈRES DU ROYAUME ?
Ce sont les choses à venir qui nous sont encore cachées, mais ce sont aussi toutes les révélations apportées à l’homme concernant le Royaume des cieux.
C’est encore tout ce que Dieu a préparé pour l’homme dès sa création.
Matthieu 13:35 : « Je publierai des choses cachées depuis la création du monde »
Ce sont des trésors magnifiques, cachés à l’homme pécheur, mais celui qui le cherche vraiment les trouve.
Dieu les révèle dans la Bible et c’est par Son Esprit qu’on les connaît.
Si on ne cite que Ephésiens 1 : relèvons ce que Dieu nous accorde en ces quelques versets :
Ephésiens 1:3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!
4 En lui Dieu nous a élus /5 nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption /6 la gloire de sa grâce
7 En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce/8 sagesse et d'intelligence/9 nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé/11 En lui nous sommes aussi devenus héritiers/12 sa gloire, avons espéré en Christ/13 la parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, vous avez cru , scellés du Saint Esprit/14 notre héritage, la rédemption/15 votre foi au Seigneur Jésus, votre charité pour tous les saints/16 rendre grâces, prières/17 esprit de sagesse et de révélation, sa connaissance/18 l'espérance , son héritage/19 sa puissance, sa force.
20 Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes,
Dieu se fait connaître, par la richesse de Sa Grâce.
En Jésus, par la rédemption, nous devenons Ses enfants.
Il nous fait connaître Son Amour : Il nous fait connaître et vivre les choses spirituelles, par la foi.
Par Son Esprit, par Sa Parole et par la prière, Il nous accompagne et nous garde tous les jours. Il nous conduit, nous encourage et nous corrige aussi.
En Lui, nous avons la vie « V » qui est la Vie éternelle, aboutissement de la Foi, de l’amour et de l’espérance.
Dieu révèle les mystères du Royaume des cieux à ceux qui les cherchent vraiment, à ceux qu’Il appelle et qui L’appellent : ceux qui sont ses amis (Jean 15:15).
« Invoque-moi, et je te répondrai; Je t'annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas. » Jérémie 33:3
CONCLUSION
« Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » Matthieu 22:14
C’est malheureusement la réalité, surtout en ces derniers temps où la foi de beaucoup est refroidie.
Dieu ouvre son salut à tous, mais malheureusement, peu se battent pour le saisir.
Parce que saisir le Royaume de Dieu est un combat. Peu prennent le temps et la peine de se munir des armes de Dieu (Éphésiens 6) afin de combattre et trouver les trésors du Royaume de Dieu.
Ne tombons pas dans le piège d’un christianisme superficiel ou d’un christianisme à la carte où nous ne prenons ou faisons que ce qui nous plaît. C’est un christianisme stérile, qui ne nous apporte rien. Le vrai christianisme est celui où Jésus est le Maître.
Au bout il y a un prix, la couronne de vie, la Vie (Philippiens 3:14, 1 Corinthiens 9:25-27, Jacques 1:12...).
Matthieu 10:39 Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.
Pasteur Hanta Raveloarimanga
Le carême est défini comme un temps liturgique, avant Pâques, durant lequel le chrétien s’abstient de nourriture, de plaisir ou d’autres choses afin de plus se consacrer à Dieu.
« Jésus disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. » Marc 1:15
« Maintenant encore, dit l'Éternel, Revenez à moi de tout votre coeur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations!
Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Éternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu'il envoie. » Joël 2:12-13
Ce mercredi 05 mars 2025, encore appelé jour des cendres dans la foi catholique, commence la période du carême. Elle dure quarante jours (plus 7 dimanches) qui rappelle les quarantes jours de séjour de Moïse sur le Mont Sinaï, des quarante jours de jeûne et prière que Jésus a vécu dans le désert avant son ministère, mais aussi des quarante jours que Jonas a donné aux Ninivites pour se repentir, après quoi, le roi de Ninive s’est assis sur le cendre, en appelant tout son peuple à se repentir.
Nous ne sommes pas plus dignes que les Ninivites, d’autant plus qu’aux yeux du Dieu Saint, un seul péché nous perd face à Lui, profitons alors de cette période de carême afin de produire ce fruit digne de la repentance (Matthieu 3:8) en Jésus.
Et de reconnaître l’importance de ce que Jésus a souffert afin que cela puisse être possible.
Asseyons-nous dans le cendre comme le roi de Ninive, ce qui nous rappelle notre valeur, n’étant que poussière (Genèse 2:7) et surtout que devant la Sainteté de Dieu, nous ne sommes que cendre. Repentons-nous en déchirant notre coeur et non les choses extérieures.